Partout dans le monde, pas grand chose n’a bougé. En revanche, aux Etats-Unis depuis que le pays a sombré, la technologie est en net recul un peu partout à l’exception de Metropolis et Gotham.
Metropolis bénéficie de la technologie de pointe offerte par LexCorp, promulguée par les recherches menées par Cadmus. Mais cette technologie n’est offerte qu’aux partisans de Luthor, et pour tous, cette technologie signifie surtout surveillance de masse, contrôle de population et dictature. Toutefois la résistance peut se reposer sur la technologie alien.
Gotham a sombré dans la violence et le chaos mais possède néanmoins des petits génies qui permettent la communication en dépit de la chute des anciens systèmes. La Bat-fam peut reposer sur Bat-girl, anciennement Oracle Red Robin et Batwing ont aidé la population à rester connecté. Quand à Nygma, il a vendu à prix d’or un système de communication crypté aux vilains.
Mais en dehors de ces deux cité, les moyens de communication comme le téléphone portable, internet, sont tombés. Chacun se débrouille, envoie des bouteilles à la mer, utilise les radios et les CBs afin d’échanger des informations, s’organiser. Mais clairement, dans les terres désolées, on est revenu à l’âge de pierre niveau technologie.



La chute du gouvernement a fait sombré le pays tout entier. Plus aucun ordre ne tient. Après que les supermarchés et épiceries aient été vidés, les magasins et centre de stockage pillé, le pays s’est retrouvé affamé. Tout le système de distribution, de fabrication, d’industrialisation est tombé. Cela ne veut pas dire qu’il ne subsiste pas quelques fermes, agriculteurs, simplement que ces rares fermes sont devenus de véritables oasis. La nourriture est devenue rare et donc chère, l’objet de commerce de marché noir, et de divers trafiques. Dans les terres désolées, des fermiers se sont unis, ont battis des forteresses autour de leur champ pour se protéger des pillards, bien souvent en vain. Dans le grand ouest, on a le sentiment d’être revenu à l’époque du far west.
Dans les villes ayant subsistés, la nourriture est l’objet également de combats, et de batailles enragées. A Metropolis, Cadmus a mis au point des supers aliments fruits de manipulation génétiques digne d’un film de SF. A Gotham, fruits et légumes ont fleuris dans les cours, balcons, toits, n’importe où. Bien sûr ces petites cultures sont insuffisantes à alimenter la ville entière. Alors les gens se sont mis à bouffer les rats, les chats et même les chiens. Certains vilains comme Poison Ivy tentent tant bien que mal d’offrir de quoi subvenir aux citoyens. D’autres comme Lucius Fox tente de proposer des engrais aux super pouvoir pour lutter contre la famine. Mais ce qui permet à la ville de subsister c’est les importations du marché noir tenu par les Falcone.



Le gouvernement des Etats-Unis est tombé laissant chacun devant se battre pour survivre. La loi du plus fort règne partout. Même à Metropolis. Les méta-humains, dieux, sorciers et extraterrestres sont considérés par les humains comme des menaces, essentiellement du fait de la propagande menée par Luthor mais aussi du sentiment d’abandon qu’ont ressenti les gens quand les supers héros ont disparus. Le désamour des populations livrées à elle-même pour les super-héros est assez fort pour qu’un super-héros doive éviter de se balader seul en pleine journée. Les maigres poches de résistance ne sont pas spécialement bien vue par tous, et n’ont qu’un faible soutient de la population ayant survécu.
A dire vrai, les pires instincts de chacun sont ressortis. Et les civils ne sont pas tous des personnes de confiance. La violence est partout, les gens sont armés et dangereux. Ils vous tueront pour un bout de pain ou un regard de travers. Pour autant, peu de gens restent seuls. Même chez les civils des milices s’organisent, des gangs se forment. Metropolis échappe à la règle bien sûr, là bas, la surveillance et le totalitarisme sont tels que la méfiance sépare les gens et les rend particulièrement individualistes.



Le monde a été coupé en petits morceaux. Les Etats-Unis coupé du reste du monde, laissé au profit de l’Injustice League. Sortir des Etats-Unis est difficile, les frontières hautement protégées. La seule issue paraissant accessible est la mer. Les côtes sont trop grandes pour être surveillées et soyons honnête, qui a envie d’empêcher les gens de partir ? C’est plutôt les autres pays qui n’ont pas envie de voir le chaos régnant aux USA se répandre chez eux. S’enfuir du pays est donc faisable, c’est trouver un asile qui est compliqué.
Concernant les villes coupées du monde, comme Metropolis. En sortir est une sacrée paire de manche. Toute la ville est sous haute surveillance, et sa banlieue est aux mains de Cadmus. Mais il y a toujours des issues quand on sait où chercher. Les égouts sont l’issue la plus facile. Moins surveillé que le reste. Techniquement, la voie des airs est également une porte de sortie, à condition de savoir voler… car les moyens de transports aérien sont très surveillés. Bien sûr les membres de la coalition de Luthor peuvent aller et venir par le moyen de transport de leur choix.
Pour ce qui est de Gotham, quasi le même topo, les égouts restent une sortie possible bien que les lieux sont déjà envahi par les civils qui se cachent des combats et des gangs. Vous pouvez prendre la voie aquatique, Gotham étant une île après tout. Les ponts ont été détruits, mais ça peut se tenter, à condition d’éviter les navires de la pègre et des divers trafiques. Quand à la voie des airs, elle reste possible, mais vous trouverez difficilement des transports pour vous envoler. A noter que les criminels n'ont pas de difficultés à sortir de la ville puisqu'ils contrôlent la voie maritime. (Gotham étant une ville, il n'y a pas de mur entre la ville et la mer, juste entre la ville et sa banlieue).
Hormis ces deux cités fermées, le reste du pays est ouvert. Cela ne veut pas dire qu'y circuler soit facile pour autant, il n'existe plus aucun transport en commun, ni avion, ni train, ni bus. L'essence est rare, chère, les véhicules tout autant. Les criminels ne connaissent ces difficultés, pillant quand ils ont besoin de quelque chose.